Le combat est définitivement perdu pour les anciens travailleurs des Forges de Clabecq. Ils espéraient récupérer une somme de 18 millions d’euros qui dort sur le compte de la curatelle depuis la faillite de l’entreprise en 1997, en compensation du solde des indemnités qui ne leur avait pas été versé à l’époque. Mais la Cour de Cassation en a décidé autrement. C’est l’Etat, considéré comme créancier prioritaire, qui empochera l’argent.
"C’est la fin d’une mascarade inimaginable, un scandale inacceptable, selon Michel Walravens, un ancien des Forges qui s’est beaucoup investi dans les procédures. Mais les dés étaient pipés dès le départ, notre combat contre l’Etat était inégal. Les syndicats nous ont laissé tomber comme de vieilles chaussettes. Les politiques se sont toujours retranchés derrière la séparation des pouvoirs pour ne pas intervenir. Et les curateurs ne sont pas nos avocats."