La préfecture maritime française a exclu vendredi qu’un appel de migrants en difficulté dans la Manche n’ait pas été "traité" par ses services, après qu’un rescapé du naufrage du 24 novembre a assuré que les "polices" française et britannique avaient refusé d’agir.
"Pour ce drame qui a provoqué 27 morts, le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Gris-Nez n’a eu connaissance de la situation que lors de l’appel passé par un pêcheur en milieu de journée", écrit la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord dans un communiqué à l’AFP.
"Tous les appels reçus par le CROSS" qui pilote les sauvetages dans la zone "sont pris en compte et traités, quel que soit le secteur maritime, les gens sont secourus. Un renvoi de responsabilité entre centres de sauvetage en mer n’est pas réaliste", a-t-elle insisté. La préfecture souligne "que tous les appels vers les centres de secours sont enregistrés".