Les Etats-Unis ont critiqué vendredi les autorités de Téhéran, estimant qu’elles n’avaient pas fait de "propositions constructives" lors de la reprise des négociations sur le nucléaire iranien à Vienne.
"Le nouveau gouvernement iranien n’est pas venu à Vienne avec des propositions constructives", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. "Nous espérons toujours une approche diplomatique, c’est toujours la meilleure option", a-t-elle ajouté.
Mais "l’approche de l’Iran cette semaine n’a pas été, malheureusement, de tenter de résoudre les problèmes en suspens", a-t-elle poursuivi.
"Plus important encore, l’Iran a entamé ce nouveau cycle de négociations avec un nouveau cycle de provocations nucléaires, comme l’a rapporté l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique) mercredi, et ils n’ont toujours pas réussi à s’entendre avec l’AIEA pour rétablir la coopération et la transparence qu’ils ont détériorées ces derniers mois", a-t-elle encore dit.
L’héritage de Trump
Conclu en 2015 entre la République islamique et des grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni), l’accord sur le nucléaire iranien est moribond depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018 et le rétablissement de sanctions, poussant Téhéran à se détacher en riposte de la plupart de ses engagements.
L’accord, connu sous son acronyme anglais JCPOA, offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions étouffant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l’ONU.