"La position du gouvernement sur ce sujet est constante. Nous n'accepterons jamais une société de l'opacité ou de la complaisance. Et nous ne voulons pas non plus d'une société de l'inquisition. Alors l'enjeu, c'est de faciliter et d'accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, l'efficacité de la justice", a dit le président français Emmanuel Macron en Conseil des ministres, à propos des accusations d'agressions sexuelles et de viol contre son ex-ministre Nicolas Hulot. Ces propos ont rapporté par des participants, confirmant des informations de plusieurs médias.
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"Nous avons énormément fait pour cela, et nous allons continuer à agir résolument en ce sens", a ajouté Emmanuel Macron, s'exprimant pour la première fois depuis la diffusion jeudi dernier par France 2 d'une enquête dans laquelle plusieurs femmes ont accusé de viols et d'agressions sexuelles l'ancien ministre et animateur télé.
Le parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête préliminaire. Nicolas Hulot avait annoncé dès mercredi, veille de la diffusion, quitter "définitivement" la vie publique, pour protéger ses proches et sa Fondation des retombées d'un "lynchage". Au total, ce sont au moins six femmes, dont l'une mineure au moment des faits, qui le mettent en cause.
La Belge Maureen Dor a aussi écrit un courrier à la rédaction de France 2 pour apporter son témoignage, pour des faits prescrits.
L'ancien ministre français et activiste environnemental dément ces nouvelles accusations d'agression sexuelle et de viol et a annoncé mercredi passé quitter "définitivement la vie publique".