"Nous sommes au début d'une quatrième vague d'infections", a déclaré le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke sur VTM. "Nous devons tous nous préparer. C'est pourquoi il est si important de continuer à faire des tests lorsqu'il y a un risque d'infection" insiste-t-il.
Pour éviter de submerger les médecins généralistes par des demande de tests, un nouvel outil sera lancé, afin de permettre à tout un chacun de savoir par eux-mêmes si un test corona est indiqué. C'est ce qu'a décidé aujourd'hui la Conférence interministérielle sur la santé.
Un outil pour décharger les médecins généralistes
Les différents ministres de la santé répondent ainsi aux inquiétudes qui s'étaient manifestées chez les médecins généralistes. Maintenant que l'hiver est arrivé, ils craignent une surcharge s'ils devaient tester toutes les personnes présentant des symptômes.
Les personnes malades pourront saisir leurs symptômes dans l'outil, qui est encore en cours de développement, et celui-ci déterminera alors si un dépistage est nécessaire. Dans l'affirmative, il recevra un code avec lequel il pourra se rendre dans un centre de dépistage.
"Un bon contrôle reste important", explique le ministre. "Nous devrons nous préparer à cette quatrième vague. Cela ne signifie pas que nous devons faire la même chose que pour les vagues précédentes, mais que nous devons utiliser tout ce que nous avons pour lutter contre cette épidémie. Cela signifie, entre autres, continuer à faire des tests."
Troisième dose ?
Les experts se penchent également sur les mérites d'une troisième dose de vaccin. "Si c'est nécessaire, nous le ferons", a affirmé M. Vandenbroucke, qui dit attendre l'avis scientifique attendu début novembre. "Une troisième dose pour le personnel de santé est probablement en route, mais pour cela aussi, nous attendons l'avis."
Il a également été rapporté aujourd'hui que certains experts s'inquiètent de la protection offerte par le vaccin Janssen, dont une seule dose est administrée. En Allemagne, les personnes ayant reçu ce vaccin se voient proposer une seconde injection par Pfizer ou Moderna. Pour l'instant, il n'y a pas de projets concrets pour faire de même en Belgique, selon le ministre. "Il y a des pays qui ont commencé beaucoup plus tôt avec ce vaccin Janssen et ils voient que l'effet diminue, ce qui n'est pas très surprenant. Nous gardons un œil sur cela : s'il est décidé que ces personnes doivent bénéficier d'une seconde chance, alors nous le ferons."