Enveloppés de drapeaux arc-en-ciel et dansant au son de plusieurs scènes musicales en plein air, une centaine de Sud-Africains ont fêté les fiertés homosexuelles samedi à Soweto et la fin d’une troisième vague de Covid-19 particulièrement rude pour cette communauté.
La constitution post-apartheid de cette jeune démocratie protège contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle. Mais au quotidien, homosexuels ou trans restent confrontés à de la stigmatisation et même de la violence.
"On tue encore pour ça", dit Siphokazi Nombande, 42 ans, une des organisatrices. "Beaucoup ne comprennent pas que des personnes LGBTQI puissent exister. Ils veulent les changer en raison de qui ils aiment."
Le confinement a amplifié les difficultés, obligeant des jeunes à rester au sein de familles ou d’un environnement qui n’acceptent pas leur identité. "Nous recensons plus de cas (de discrimination), plus de problèmes de santé mentale", souligne la militante.