Entre-temps, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a déclaré, lors d’une visite sur l’île de La Palma, aux Canaries, où un volcan est en éruption, que l’indépendantiste catalan "doit comparaître et se soumettre à la justice". Le chef de gouvernement socialiste, qui a fait de l’apaisement en Catalogne l’une de ses priorités, a par ailleurs voulu "revendiquer le dialogue" avec la région "aujourd’hui, plus que jamais".
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Pourtant, pour l’actuel président de Catalogne Pere Aragonès, un séparatiste, il faut en finir avec "la persécution et cette répression judiciaire", a-t-il indiqué sur Twitter. Il prône l’amnistie et l’autodétermination. La détention de Carles Puigdemont "n’aide pas à résoudre le conflit" en Catalogne, a mis en garde Aragonès.