Les inondations dévastatrices qu’a connu la Wallonie mi-juillet ont été aggravées par le manque de forêts naturelles en amont des cours d’eau et des villages, dénonce vendredi le WWF-Belgique, se basant sur l’avis de ses experts. Dans la ligne de mire de l’association de protection de la nature, les sillons creusés pour évacuer rapidement l’eau des monocultures d’épicéas, résineux exploités dans l’Est de la Belgique pour leur bois de construction.
D’après le communiqué, les épicéas sont des arbres qui ne supportent pas de rester "les pieds dans l’eau". Des fossés sont donc creusés pour favoriser un écoulement plus rapide. Pire, comme il n’y pousse quasiment pas d’autre végétation, le sol de ces sillons est érodé, augmentant encore la vitesse de ruissellement.