Relogée provisoirement suite aux inondations, cette maman doit trouver un nouveau toit pour sa famille à un prix accessible : "Il n’y en a pas"

Une mère de famille sinistrée avec logement provisoire

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Temps de lecture
Par RTBF

L’aide dans les communes sinistrées par les inondations est encore bien nécessaire. La preuve avec, Gaëlle Helman, mère de famille de Trooz. Comme beaucoup, son logement est inhabitable. La voici donc relogée avec ses enfants et son chien à Aywaille. Et déjà, on lui demande de refaire ses valises dans 5 mois.

Sa maison est l’un des nombreux foyers ravagés par les eaux il y a trois semaines. Dans le quartier de la Brouck à Trooz, toutes les habitations ont connu le même destin : deux mètres d’eau au rez-de-chaussée, les caves inondées. Il ne reste aujourd’hui que le vide.

Gaëlle y vivait avec ses deux enfants mais a dû trouver un nouveau logement. C’est l’agence immobilière sociale qui s’en est chargée. Si la maman a un toit au-dessus de sa tête, celui-ci est à lui a trouvé à 40 minutes de Trooz, près d’Aywaille… loin de sa vie d’avant.

"C’est loin de l’école de mes enfants, explique Gaëlle Helman. Loin de tout ce qu’ils ont connu. En septembre, ils doivent reprendre les cours. Je n’ai pas de véhicule et c’est quand même à 45 minutes. Ce n’est pas idéal. Je suis aussi le long d’une grand-route, ce qui est dangereux pour mes enfants car les voitures roulent très vite. On est loin de tout : des magasins, d’amis pour jouer… Ce n’est vraiment pas idéal."

Un besoin primaire : la sécurité

Malgré ces difficultés, Gaëlle se sait chanceuse d’avoir au moins un toit au-dessus de sa tête. Mais ce soulagement ne durera pas. L’agence immobilière sociale Ourthe Amblève l’a prévenue ce matin, elle devra quitter les lieux dans 5 mois. Et dans sa situation, trouver un logement s’annonce compliqué.

"Il n’y en a pas. Les loyers s’élèvent de 750 à 800 euros, fait remarquer la maman. Avec deux enfants en bas âge et un chien, ça pose un véritable problème. Parce que les enfants, c’est bruyant. Certains propriétaires ne supportent pas ça. Et quand on dit qu’on a un chien ou un chat, c’est non. Je vais me retrouver à la rue tout simplement."

Malgré tout, Laetitia veut croire en l’avenir et n’a qu’un seul souhait : "passer à autre chose". "J’aimerais garder mon chien. Je voudrais rester avec mes enfants. Calmement. Qu’on ne soit pas stressés constamment. Qu’ils puissent aller jouer et vivre dans un environnement stable. Un nouveau départ."

Pour tourner la page, cette jeune maman souhaite reprendre au plus vite sa formation d’aide soignante, mais surtout permettre à ses enfants d’évoluer à nouveau dans un cadre serein.

Recevez une fois par jour l'essentiel de l'info

Chaque matin vers 10h (du lundi au vendredi), recevez un condensé des principaux titres de la rédaction web de la RTBF. Et en cas d’événement majeur, soyez les premiers informés par nos newsletters flash.

Tous les sujets de l'article

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous