"La nuit était un enfer": devant son entrepôt brûlé, au milieu des pins calcinés, Christos Sfetsas déplore "les dégâts énormes" dans son village aux portes d’Athènes, en proie aux flammes depuis mardi. Des carcasses de maisons calcinées, des villages désertés, le ciel d’Athènes obscurci par les fumées âcres : le sinistre, en passe d’être maîtrisé mercredi, a pris mardi après-midi dans une pinède au pied du mont Parnès, l’une des trois collines qui encadrent la capitale grecque.
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Comme des centaines d’autres habitants, Christos Sfetsas a quitté sa maison de Varympompi mardi après-midi après l’ordre d’évacuation, alors que le feu se propageait sur quatre fronts et devenait incontrôlable. "Les dégâts matériels sont énormes, sans parler de la forêt", constate le septuagénaire, en découvrant "le désastre" à son retour mercredi à l’aube. "Les flammes ont frôlé notre maison mais heureusement elle n’a pas subi de dommages".