A Tokyo, 29 athlètes originaires de 11 pays composent l’équipe olympique des réfugiés

Des membres de l’équipe olympique des réfugiés participaient à la cérémonie d’ouverture à Tokyo

© Photo by Odd ANDERSEN / AFP

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Par A. Lechien

Vingt-neuf athlètes, provenant de 11 pays, participent aux Jeux Olympiques qui se déroulent à Tokyo : ils forment l’équipe olympique des réfugiés (EOR). Après les Jeux de Rio en 2016, c’est la deuxième fois qu’une EOR est formée. A Rio ils étaient 10 : parmi eux il y avait deux nageurs ayant fui la Syrie, des judokas originaires du Congo, un coureur de marathon éthiopien et quatre coureurs de demi-fond de Soudan du Sud.

Le Comité international olympique a créé en septembre 2017 une Fondation pour les Réfugiés, fruit d’une coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), afin de concrétiser l’engagement du Comité à jouer un rôle face à la crise mondiale des réfugiés et de transmettre un message de solidarité et d’espoir à des millions de sportifs réfugiés dans le monde. Pour les Jeux olympiques de Tokyo, 51 sportifs "vivant dans des camps de réfugiés ou dans des conditions de réfugiés" avaient été identifiés par le CIO en 2018. Et le 8 juin dernier la liste des 29 athlètes qui forment l’EOR a été publiée. Ils concourent dans 12 sports.

La liste complète des athlètes de l’EOR est disponible ici. Ils ont été sélectionnés sur base d’un certain nombre de critères, notamment les performances sportives et la confirmation de leur statut de réfugié par le HCR.


►►► À lire aussi : Une athlète biélorusse "en sécurité" à Tokyo après avoir refusé un retour forcé au pays : "On essaye de me faire partir sans mon accord"


Le Comité leur apporte une aide via le programme de Solidarité olympique appelé "bourses olympiques pour athlètes réfugiés". Ce sont les comités nationaux olympiques qui identifient des sportifs réfugiés vivant dans leurs pays et les soutiennent lors de leur entraînement.

Abdullah Sediqi (à gauche et en rouge) le 25 juillet à Tokyo
Abdullah Sediqi (à gauche et en rouge) le 25 juillet à Tokyo © Photo by Javier SORIANO / AFP)

Un de ces athlètes vit en Belgique : il s’appelle Abdullah Sediqi, est originaire d’Afghanistan et a obtenu le statut de réfugié en 2017. Il pratique le taekwondo depuis l’âge de 8 ans.

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