Ils sont épuisés, mais ils sont toujours là. Ce sont les bénévoles qui dans les nombreux lieux sinistrés viennent en aide à la population. Mais deux semaines après les inondations, ils vont devoir progressivement reprendre leur vie quotidienne, se reposer un peu et passer à la main aux services publics et aux professionnels de la reconstruction. A Verviers, ces bénévoles semblent plutôt confiants sur le passage de témoin.
Les yeux cernés par la fatigue, Audrey aspire à un temps de pause. Depuis le lendemain des inondations, elle s’occupe des enfants d’un quartier sinistré, pour leur changer les idées : " Je commence à un petit peu sentir le contrecoup. La première semaine on est dans l’adrénaline mais là, je vais encore continuer une semaine mais je sens qu’il faut que ça s’arrête après ", confie-t-elle.