Le temps où les partisans du télétravail étaient regardés comme de doux rêveurs est bel et bien révolu. "Nécessité fait loi ", la crise du Covid 19 a fini par lever tous les obstacles mis en avant par ceux qui résistaient à l’idée d’autoriser leur personnel à travailler en dehors du périmètre habituel du lieu de travail.
Après des mois de pratiques contraintes, les premiers constats laissent apparaître des résultats plutôt positifs. En témoigne une étude réalisée en début d’année auprès de 12.000 fonctionnaires fédéraux et qui démontre que le télétravail n’a pas eu d’impact négatif sur le plan de la productivité, c’est même le contraire d’après les croisements de données.
La plupart des travailleurs consultés affirment apprécier le télétravail et se disent prêts à continuer mais à condition de conserver un lien régulier avec leurs collègues et de disposer des outils nécessaires comme un siège ergonomique et un second écran.
Globalement si l’on parle de répartitions différentes des séquences domicile/lieu de travail, la moyenne reviendrait à un partage 50/50 entre les deux univers. La ministre de la fonction publique Petra De Sutter a déjà clairement indiqué qu’elle était en faveur du télétravail en autorisant les fonctionnaires à en bénéficier au moins deux jours par semaine.