Seul point délicat du parcours cet après-midi, le moment où la marche aux couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT a fait face aux drapeaux hongrois brandis par des contre-manifestants. Une centaine de militants d’extrême droite vocifèrent, lancent des insultes. Mais les risques de violences sont faibles.
La police est déployée en nombre pour séparer les deux camps. Un dispositif de sécurité exceptionnel. Johanna Majercsik croit savoir pourquoi : la marche des fiertés est " même mieux protégée qu’en général par la police, car il y a une énorme délégation étrangère ici, non seulement des ambassadeurs, mais aussi de nombreux journalistes et politiciens étrangers, et même des membres du Parlement européen. Ce sera donc très mauvais pour Viktor Orban s’il y avait une attaque lors de la Pride. " Au sein de la délégation étrangère, l’ambassadeur de Belgique à Budapest était notamment annoncé.
La communauté LGBT hongroise compte sur l’aide de leurs partenaires européens. La Commission européenne a jugé discriminatoire la loi interdit l’évocation de l’homosexualité auprès des jeunes et lancé une procédure disciplinaire contre la Hongrie.