C’est, à première vue, un choix de continuité dans l’art lyrique à l’italienne. Le successeur de Stafno Mazzonis est Stefano Pace, architecte-scénograaphe, actuel superintendant de la fondation Verdi à Trieste. Il est âgé de soixante-trois ans, et doit prendre ses fonctions en octobre.
Son parcours ne se limite pourtant pas à la péninsule transalpine. Il a travaillé dix ans à Paris-Bastille comme directeur technique, et également à Londres- Covent Garden, après être passé par Naples, Catane et Gênes. Dans la capitale française, il avait dû affronter des polémiques relativement aux normes de sécurité de machineries de scènes. Il avait néanmoins été remercié pour ses bons et loyaux services, et fait chevalier des arts et lettres, voici dix ans.
Le conseil d’administration n’a pas encore publiquement exposé les détails du projet artistique qui l'a convaincu, mais il n’est pas très risqué de deviner que la politique d’accès au plus grand nombre, par une politique tarifaire, et par une programmation des plus classique, sans grande audace, ne devrait guère évoluer.