C’est ce lundi que démarre l’enquête publique, lancée par l’administration communale waremmienne à propos d’un permis d’urbanisation, pour construire une centaine de logements, un tiers d’appartements, deux tiers de maisons. Voici cinq ans déjà qu’un promoteur étudie le dossier, qui semble être arrivé à maturité. Il confirme, en tout cas, l’attractivité de la capitale hesbignone, et sa capacité à accueillir de nouveaux habitants.
La qualité paysagère du projet a été particulièrement soignée, avec des chemins de promenade vers la rivière. Le traitement des eaux de pluies est évidemment l’objet d’une attention minutieuse. Le site est actuellement à l’état de friche, et une dépollution est nécessaire, parce qu’une ancienne piste équestre pourrait avoir contaminé le sous-sol.
La demande d’autorisation est introduite par la société Evillas, dont c’est apparemment la première incursion en région wallonne. C’est la filiale immobilière du groupe d’investissement Saffelberg, détenu par l’un des flamands les plus riches du pays. Il n’est pas très connu de ce côté-ci de la frontière linguistique, mais, après avoir fait fortune dans les logiciels, il est devenu, par exemple, l’un des financiers du club de foot malinois.
