Le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, n'a pas voulu s'exprimer dimanche sur une possible réouverture du secteur de l'HoReCa au 1er mai mais a laissé entrevoir un possible allègement de l'interdiction des voyages non essentiels en vigueur jusqu'au 18 avril prochain.
Nous ne devons pas jouer au poker avec la capacité de nos hôpitaux
Invité du journal de la chaîne de télévision privée VTM à trois jours d'une nouvelle réunion du comité de concertation, il a souligné que la situation sanitaire restait sérieuse, même si le nombre de nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 et d'hospitalisations était en baisse.
"Nous ne devons pas jouer au poker avec la capacité de nos hôpitaux. Cela met en danger les soins de santé pour tout le monde", a répété M. Vandenbroucke (Vooruit) à plusieurs reprises. Actuellement, il n'y a que 114 lits intensifs disponibles dans notre pays. "C'est encore beaucoup trop risqué", a-t-il souligné.
Il y aura des contrôles et des sanctions
Mais il s'est refusé d'indiquer si la réouverture prévue des entreprises de l'HoReCa le 1er mai serait remise en question, comme l'a suggéré le commissaire fédéral corona, Pedro Facon. Le ministre a souligné qu'une telle réouverture devrait principalement se faire "en toute sécurité", afin d'éviter toute surcharge des hôpitaux.
L'interdiction des voyages non essentiels vers d'autres pays de l'Union européenne expire en principe dimanche prochain, le 18 avril. M. Vandenbroucke a laissé entendre dimanche que cette mesure, contestée par l'UE, ne serait pas prolongée. "Mais il y aura des contrôles et des sanctions pour les personnes revenant d'une zone rouge sans se faire tester", a-t-il prévenu.