Onze membres d’une association pro-euthanasie, Ultime liberté, ont été mis en examen à Paris dans une enquête sur un trafic de Pentobarbital, un barbiturique interdit en France et parfois utilisé pour l’aide au suicide, a indiqué samedi l’association.
"Onze adhérents de l’association Ultime Liberté dont la présidente, le secrétaire général, le vice-président, ont été mis en examen" entre mercredi et vendredi, indique l’association dans un communiqué.
Ces militants avaient été placés en garde à vue mi-janvier sur décision d’un juge d’instruction du pôle santé publique du tribunal.
Ce magistrat est chargé depuis le 18 juin 2020 de ces investigations qui portent sur des soupçons d'"importation, détention, acquisition et emploi illicites de substances classées comme psychotropes", ainsi que d'"exercice illégal de la profession de pharmacien" et de "propagande ou complicité de propagande de produits permettant de se donner la mort".