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Interdiction de voyages non-essentiels: la Belgique s'explique auprès de la Commission européenne

La Belgique a répondu au courrier de la Commission européenne sur son interdiction controversée des voyages non essentiels, mettant en avant l'aspect temporaire de la mesure et le fait qu'elle entre dans le cadre plus large d'une politique visant à éviter une troisième vague de la pandémie, a-t-on appris jeudi. La Belgique avait exprimé la semaine dernière des inquiétudes sur la mesure belge, soulignant qu'il est préférable pour les Etats de mettre en place des mesures très ciblées comme des obligations de tests et quarantaine autour des voyages, plutôt qu'une interdiction pure et simple. Pour la Commission, il s'agit de préserver les libertés fondamentales des citoyens européens, et le fonctionnement du marché unique.

Le gouvernement belge avait 10 jours pour répondre à l'exécutif européen et se justifier, ce qui est désormais chose faite. Dans le courrier, l'ambassadeur belge auprès de l'UE souligne que le bon fonctionnement du marché unique n'est pas mis en danger puisque le transport de biens peut se poursuivre au-delà des frontières nationales, ainsi que les déplacements pour le travail, pour des raisons de santé, etc. La réponse pointe aussi que le fédéral et les entités fédérées ont un projet de nouvel accord de coopération pour renforcer le respect des règles de dépistage et de quarantaine liées aux voyages. Il pourra jouer un rôle quant l'interdiction des voyages non essentiels sera levée.

Elle vaut actuellement jusqu'au 1er avril. Pour le moment, l'interdiction est cependant "un élément essentiel" dans un contexte précaire, souligne-t-on au cabinet du Premier ministre Alexander De Croo.

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