Un Heysel presque vide. Les images ont fait beaucoup parler ces derniers jours. Une campagne de vaccination qui déraille ? Le ministre-président socialiste du gouvernement bruxellois se déclare être de l’avis du ministre de la Santé et juge "nécessaire de revoir la stratégie pour améliorer le taux de vaccination".
A lire aussi : Cinq jours avant le Comité de concertation, le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, est inquiet
Mais il se dit est néanmoins prudent. "Si on élargit le scope (le nombre de personnes pouvant accéder au vaccin actuellement, ndlr), on fera face à d’autres images. C’est-à-dire des files interminables et pas de doses en suffisance".
On perd des jours, pas des semaines
Pour le moment, "on perd des jours, pas des semaines" pour le ministre-président, qui souligne qu'"on reste malgré tout dans les clous des objectifs de la campagne de vaccination prévue au départ". Mais un "reset" (une réinitialisation, ndlr) serait "utile". "Si vous avez les doses, après le reset est assez simple à faire, c’est une réorganisation logistique. Mais si on n’a pas les doses, c’est plus compliqué", explique-t-il.
A lire aussi : La taskforce "Vaccination" rassure sur les couacs dans l’envoi des convocations et sur l’utilisation des stocks de vaccins
Rudi Vervoort annonce aussi qu’une stratégie de communication régionale sera mise en œuvre. Il s’agit de la "gestion de l’explication". Pour convaincre les Bruxellois d’aller se faire vacciner, elle sera construite sur le concept de "preuves à l’appui" (sous-entendu "le vaccin n’est pas dangereux") et "chiffres à l’appui" (sous-entendu "le nombre de décès diminue").
Et l’Everois de souligner et de se réjouir néanmoins de la fin de la campagne vaccinale dans les maisons de repos bruxelloises. Tout le monde aurait reçu les deux doses, selon le ministre-président.