Les secteurs culturel et événementiel réclament un feu vert pour une reprise progressive

Les secteurs culturel et événementiel réclament un feu vert pour une reprise progressive

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Par Belga

A l’approche du comité de concertation de vendredi, Sound of Silence, qui représente le secteur événementiel en cette période de pandémie, et la Crisis Cell Culture, coalition d’acteurs du monde culturel flamand, réclament un feu vert pour une reprise progressive et une feuille de route claire pour la tenue d’événements contrôlés.

Depuis près d’un an, les secteurs de l’événementiel et de la culture sont à l’agonie. "On a besoin de perspectives", déclare Heidi Vermander, porte-parole de Sound of Silence.

Vendredi, un jour clé pour le secteur

"Nous attendons de voir ce que le gouvernement dira vendredi. Bien sûr, les chiffres sont à la hausse, mais les événements peuvent avoir lieu dans le respect des règles sanitaires liées au coronavirus, comme nous l’avons déjà prouvé l’été dernier."

Sound of Silence espère surtout une position claire du gouvernement. "Nous aspirons tous, en particulier les jeunes, à un exutoire sûr", souligne Heidi Vermander. "Les rassemblements de masse à la côte et dans les parcs au cours du dernier week-end ensoleillé le prouvent une fois de plus. Ce ne seront pas de grandes fêtes arrosées avec des accolades, mais des événements contrôlés et organisés."

Le découragement du secteur est présent

La coalition Crisiscel Cultuur rappelle au gouvernement que des perspectives ont été promises lors du comité de concertation du 5 février. "Il y a un grand découragement parmi les 85.000 personnes qui travaillent dans le secteur", souligne-t-elle dans un communiqué, pointant que la culture a aussi un impact sur la santé mentale des citoyens.

"Des études étrangères indiquent que le risque d’infection, pour autant que les protocoles soient appliqués, est pratiquement nul." Au cours de l’année écoulée, le nombre d’événements a chuté de 77%, les recettes de 87% – pour les festivals de musique il est même question de 99% – et les compositeurs, selon les chiffres de la Sabam, voient leurs revenus liés au droit d’auteur baisser d’environ 80%. "Pour toutes ces raisons, permettez-nous de reprendre le travail."

Sur le même sujet: JT 05/02/2021

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