Bruxelles

Bruxelles: les commerçants des Marolles se positionnent par rapport aux nouvelles mesures de stationnement

Les Marolles, quartier populaire, historique et touristique de Bruxelles, s’étend du palais de justice et la place Poelaert à l’église de la Chapelle.

© THIERRY ROGE - BELGA

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Par Pierre-Yves Meugens

Réduire le nombre de voitures stationnées dans les rues de Bruxelles, c’est l’une des mesures sur lesquelles le gouvernement bruxellois travaille, et le projet de la Ville dans les Marolles en est sans doute une première application. En effet, à partir du 1er mars, les voitures n’auront plus accès aux rampes du Palais de justice, un parking d’ailleurs illégal depuis 2017. Les commerçants eux, craignent que la décision ne porte préjudice aux riverains et aux magasins.

 

►►► Lire aussi : Les rampes du Palais de justice seront interdites aux voitures à compter du 1er mars

 

Michel est installé au cœur des Marolles depuis 1979 dans son atelier de menuiserie, l’accès aux voitures à la rampe du Palais est, selon lui, plus que nécessaire pour le quartier :

"Les rampes du Palais qui sont aujourd’hui accessibles à tous, donnaient le week-end une bouée de sauvetage ou d’apport supplémentaire nécessaire à tous les gens qui venaient faire un tour dans le quartier."

Même écho chez Stéphane, un vendeur de tissu de la rue Blaes, pour ce dernier, c’est très clair : "De plus en plus de clients sont réticents à venir à Bruxelles, à cause de la mobilité et du parking. "

Plutôt une bonne idée

D’autres avis émergent cependant, certains commerçants ne voient pas la mesure d’un mauvais œil, que du contraire. C’est le cas de Sébastien, qui ne craint pas pour son commerce, ce dernier estime que c’est même plutôt une bonne idée :

"Si le projet est bien mené, avec cette petite balade de la place Poelart jusque dans les Marolles. Le tout est de voir comment la Ville de Bruxelles compte mettre le projet en place."

Créer de l’espace convivial pour les piétons

Les autorités bruxelloises, quant à elles, expliquent vouloir redonner de l’espace convivial aux piétons. Pour ce qui concerne l’accès à des places de parking, Ans Persoons l’échevine de l’Urbanisme se veut rassurante : "Sous la place Poelart, il existe un grand parking de 500 places, qui n’est jamais rempli. Nous voulons encourager les gens comme dans toutes les autres grandes villes à utiliser les parkings publics. "

Un argument qui ne convainc pas certains commerçants pour qui le prix d’un parking souterrain peut parfois dissuader les clients.

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