C’est un terme que l’on a appris à connaître depuis des mois. Une nouvelle "lockdown party" a en effet nécessité l’intervention de la police à Kattendijkdok-Westkaai, un quartier en bordure d’Escaut à Anvers. Mais si l'on s'imagine des fêtes débridées à l'énoncé de ce terme, cette fête-ci semblait assez restreinte au point que certaines voix en Flandre se posent la question de la proportionnalité de l'intervention policière.
Cinq étudiants ont en effet eu la désagréable surprise de voir la police défoncer la porte de leur appartement pour mettre fin à la petite soirée. Mais selon l’avocat des jeunes, contacté par Het Laatste Nieuws, la réponse policière était démesurée.
Remise en contexte
Retour dans le temps. Le mardi 6 février dernier, 5 étudiants se rassemblent dans un appartement pour passer une soirée entre amis. Mais dans la soirée, le voisinage va se plaindre des nuisances sonores et la police va venir constater les faits.
Lorsque les agents vont toquer à la porte du logement, la musique va immédiatement s’éteindre, et tous les occupants vont se taire, mais aucun ne va ouvrir la porte. Les policiers ont donc à nouveau frappé, sans réponse.
Face à ce refus de coopérer, la police contacte le procureur du Roi d’Anvers qui donne l’autorisation aux agents de pénétrer dans l’appartement. Mais face à une porte blindée, les policiers préviennent les jeunes que ça va faire des dégâts, toujours sans réponse. Un bélier et une presse hydraulique vont donc être utilisés pour pénétrer dans l’appartement.