Investissements dans la brique
L’entreprise fonctionne sur un modèle particulier pour un fonds de pension : pour résumer, les cotisations perçues sont investies dans des placements et les bénéfices de ces placements sont reversés sous forme de pensions.
Ogeo Fund possède dans son portefeuille une large poche immobilière "en briques" estimée à 220 millions d’euros (plafonnée à un maximum de 25%) ; ce à quoi s’ajoutent 725 millions d’actifs financiers. "En matière d’investissements immobiliers, OGEO FUND a adopté une politique spécifique, reposant principalement – mais sans exclusive – sur des investissements en briques physiques, par opposition à la brique papier", peut-on lire dans le dernier rapport de l’entreprise publié en 2018.
Mais ces investissements suscitent rapidement de nombreuses questions. L’Autorité des services et marchés financiers, (FSMA), gendarme des marchés financiers en Belgique, a notamment relevé des placements immobiliers jugés risqués et "contraires aux objectifs de gestion prudente". Dans un pré-rapport, elle a entre autres pointé l’acquisition d’un manoir situé dans le parc privé de Cointe (ville de Liège) pour près d’1 million d’euros. Manoir qui est ensuite resté inoccupé. Par ailleurs, selon le journal Le Vif, son concierge n’était autre que le mari de Bénédicte Bayer (ex-directrice générale de Publifin).
Dans son rapport de 2012, Ogeo Fund présentait différents exemples d’investissements immobiliers en Belgique.