La réouverture des salons, à partir du 13 février, se fera dans le respect de règles sanitaires strictes. La situation n’effraie pas les représentants du secteur. Interrogé, ce vendredi dans le Journal télévisé de 13 heures, le Vice-Président de la Fédération belge des coiffeurs, Patrick Dumont, était confiant, se basant sur l’expérience de la réouverture à la fin du premier confinement, en mai dernier. "Ce sera nécessaire que l’on reste dans les règles qui avaient été mises en place au printemps. Nous avons démontré entre les mois de mai et d’octobre que nous pouvions respecter cela et ça avait porté ses fruits", a-t-il estimé.
A partir du 13 février, les coiffeurs pourront donc accueillir à nouveau leurs clients.
- Ils auront l’obligation de travailler sur rendez-vous.
- Les clients devront attendre à l’extérieur. Dix minutes seront nécessaires entre chaque client pour désinfecter les locaux. "Il est clair que les 10 minutes que l’on demande entre chaque client pour procéder la désinfection des installations viennent altérer la productivité", a estimé Patrick Dumont, de la Fédération belge des coiffeurs. Dans les petits salons, il estime que le niveau d’activité du secteur était en recul de 35 à 50% à la fin octobre lorsque les salons de coiffure avaient été obligés de fermer, à nouveau, leurs portes.
- La règle d’un client par 10 m2, déjà d’application lors de la réouverture opérée en mai dernier, est toujours d’actualité.
- Il y aura aussi des mesures de ventilation et d’aération à prendre. Le Comité de concertation demande une "ventilation suffisante", par exemple "en ouvrant les fenêtres et les portes". A la sortie du Comité de concertation, David Clarinval (MR), ministre des Indépendants a précisé cette disposition. Les coiffeurs vont devoir tenir compte du taux de Co2 dans les salons de coiffure. "Cela ne veut pas dire qu’on doit travailler avec les portes et les fenêtres ouvertes. On a des détecteurs de Co2 qui peuvent être installés. Quand il y a trop de Co2, on ventile, par exemple entre deux clients", a indiqué le ministre.
A un moment donné, il avait aussi été question que le masque FFP2 soit obligatoire pour les coiffeurs. Ce n’est pas prévu aujourd’hui. C’est le masque chirurgical qui reste la norme.
Les services de coiffure à domicile restent interdits. "Des protocoles plus stricts, mais praticables par les indépendants", a estimé le ministre Clarinval. "On compte sur le civisme des indépendants", a-t-il ajouté.