Selon la Fédération des étudiants francophones, 80% des 7700 étudiants sondés dans l’enseignement supérieur se sentent fragilisés psychologiquement. Selon Julie Bruyère, pédopsychiatre au CHU Ambroise Paré, de plus en plus de jeunes requièrent un suivi psychologique, en particulier depuis le mois de novembre 2020.
Face à ce constat, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Jeunesse et des sports, Valérie Glatigny, annonçait sur le plateau d’À Votre Avis avoir discuté avec les ministres des trois communautés pour donner quelques perspectives aux adolescents âgés de 13 à 18 ans ainsi qu’aux étudiants. Pour ces derniers, il est notamment question d’une reprise partielle, encadrée par un protocole strict, des cours en présentiel au mois de mars, pourtant autant que les conditions sanitaires ne se dégradent pas fortement. Mais qu’en est-il de la reprise totale de l’enseignement en présentiel ? "Il n’y a pas de date qui soit un totem", note la ministre. "Oui, il y a une perspective de reprise des chemins des auditoires, les experts nous l’ont confirmé. Mais il faut être prudent quant à l’évolution de l’épidémie. Nous travaillons sur des protocoles qui pourront permettre ce retour. Evidemment, ce ne sera pas comme avant l’épidémie, il faudra toujours respecter des règles. On avait en période de rentrée académique un protocole code orange qui permettait une présence de maximum 20% sur le campus. Il faut voir si les chiffres nous permettront d’envisager à nouveau une telle solution." Selon elle, il sera aussi important de travailler avec les jeunes sur leurs activités en dehors des auditoires grâce au concept de bulle kot.