Pas toujours facile de s'insérer dans une nouvelle ville comme Bruxelles lorsque l’on est réfugié. Sensible à cette cause, l’association Singa a mis sur pied le projet "CALM" qui offre la possibilité à des colocations bruxelloises d’accueillir un réfugié. Le but ? Débloquer la problématique des logements à laquelle se confrontent de nombreux réfugiés et encourager la création de liens multiculturels.
Il y a deux mois et demi, Omar, originaire du Sénégal, a rejoint la colocation de Tinne, Stefano, Liewke et Steven. Pour y accéder, il devait correspondre aux trois critères principaux : posséder un permis de séjour, être sans logement et désirer vivre en colocation.
On reçoit un appel chaque mois de Singa pour voir comment ça se passe et je me demande à chaque fois "C'est quoi Singa ?" On ne se rend même pas compte ! On est une collocation comme une autre.
"On met en contact des colocations qui sont à la recherche d’un nouveau locataire avec des personnes réfugiées qui sont à la recherche d’un logement. On essaie de voir quels sont les critères que chacun peut avoir en fonction du style de vie, de la langue parlée, des dates d’emménagement. On propose une série de candidats et si les profils correspondent, on les met en relation."
Dans un premier temps, Chloé Overlau, fondatrice de Singa, et son équipe accompagnent les nouveaux colocataires. Mais très vite, l’oiseau fait son nid et l’asbl se fait gentiment oublier. "On reçoit un appel chaque mois de Singa pour voir comment ça se passe et je me demande à chaque fois "C’est quoi Singa ?" On ne se rend même pas compte ! On est une collocation comme une autre."