Yassine Attal, un habitant d’Uccle, a eu la mauvaise surprise après une livraison de mazout de constater un supplément de 30 euros au bas de sa facture. Un coût justifié par l’instauration de la zone 30. Selon l’argument avancé par la firme, "moins de personnes sont livrées à cause de la limitation de vitesse et cela représente donc une perte sèche pour l’entreprise qui facture la différence au client", explique le ucclois.
Pour Beci, la chambre de commerce bruxelloise, plutôt favorable à la nouvelle zone 30, cela ressemble à une arnaque.
Mais au-delà de ce cas, l’organisation déplore la communication faite autour de la nouvelle mesure. Selon Ischa Lambrechts, conseiller mobilité il s’agit d’une "communication politique, voire idéologique qui n’explique pas bien les mesures sur le terrain ".
Une communication qui ne serait pas sans conséquence au niveau économique: "Cela donne l’idée que Bruxelles ne veut plus accueillir les navetteurs, les gens qui veulent venir faire du shopping ou une visite culturelle", ajoute le conseiller.
Beci craint que Bruxelles pâtisse de cette image lors de la reprise dans les mois à venir après une crise sans précédent.