Zéro pointé pour Red Bull: dans son pays, l'écurie autrichienne a très mal démarré
L’écurie autrichienne entame la saison 2020 de la pire des façons avec un zéro pointé…
- Publié le 05-07-2020 à 22h40
- Mis à jour le 06-07-2020 à 12h18
L’écurie autrichienne entame la saison 2020 de la pire des façons avec un zéro pointé…
Nul n’est prophète en son pays. Red Bull a fait sien le célèbre dicton à l’issue de son Grand Prix à domicile dans les collines de Spielberg. Le contraste avec 2019 est brutal : 12 mois plus tôt, Max Verstappen offrait à Honda son premier succès depuis son retour en F1. Dimanche, aucune monoplace ailée n’a vu l’arrivée. Et pourtant, les espoirs des troupes de Christian Horner de damer le pion aux Mercedes étaient fondés…
Avec sa stratégie pneumatique osée en conservant un maximum de gommes tendres neuves, Max Verstappen espérait prendre l’ascendant sur Valtteri Bottas au cours du Grand Prix. La RB16 disposait d’un excellent rythme de course en Autriche. Hélas, un problème de software coupait les griffes du lion batave au 12e tour. Le Hollandais ouvrait ainsi la liste des abandons de la saison 2020.
"J’ai perdu toute la puissance d’un coup et je n’ai pas réussi à sortir du mode anti-calage en fait, explique Mad Max. Je me suis retrouvé au ralenti en piste pendant pratiquement un tour avant de regagner les stands. Nous allons devoir analyser ça plus en détails. Nous avions un bon coup à jouer, surtout vu la tournure des événements sur la fin de course. Même si les Mercedes étaient très rapides, j’avais un bon rythme, suffisamment bon pour me permettre de finir sur le podium à la régulière."
Mais le plus malheureux était assurément Alex Albon. Seul pilote de pointe chaussé de pneus tendres en fin de Grand Prix, le Thaïlandais était de loin le plus rapide en piste. Malheureusement, comme à Interlagos en novembre dernier, sa route croisait celle de Lewis Hamilton. Comme au Brésil, le champion du monde expédiait le jeune loup dans les graviers et le privait de son premier podium, voire de sa première victoire. "Je lui ai laissé tout l’espace possible, peste Albon, finalement contraint à l’abandon. Qu’il soit franc et qu’il dise directement qu’il a voulu me mettre dehors ! C’est dommage car l’équipe avait trouvé une excellente stratégie pour la fin de la course. J’aurais pu gagner ce Grand Prix."
Disons-le franco : le match-retour de la semaine prochaine sur le green de Spielberg s’annonce terrible. Le fauve Verstappen et le décomplexé Albon n’ont pas dit leur dernier mot !