Face à une seconde provinciale, la jeunesse mouscronnoise s’est régalée : "Je suis satisfait"

À première vue, cette rencontre de préparation ne devait pas servir à tirer d’enseignements particuliers. Le but était juste de prendre du rythme près de 4 mois après la dernière rencontre jouée face à Waasland-Beveren.

Mais la non-titularisation de Bakic a envoyé un message clair. La future direction lilloise veut se séparer du médian qui est représenté par l’écurie Lian Sports dirigé par Fali Radamani. Le LOSC souhaite couper totalement les ponts avec le passé trouble du matricule 216.

Pour ce qui est du terrain, L’Excel a fait preuve de sérieux même s’il a fallu attendre près de 45 minutes pour voir Van Durmen débloquer la situation.

Les nombreux changements opérés à la mi-temps ont impulsé du rythme à la rencontre. Les nombreux jeunes ont montré beaucoup d’envie.

Ngoy (50e), Atteri (70e) et Zé (80e) ont alourdi le score. Franssen a été l’un des belles satisfactions de la rencontre en régnant au milieu de terrain.

"Il a joué comme il fallait. De manière simple et efficace. Globalement, je suis satisfait de la prestation des jeunes. Ils ont travaillé beaucoup en semaine pour posséder l’intensité requise à un groupe professionnel. Les cadres de l’équipe parviennent aussi à tirer la jeunesse vers le haut", analysait Olivier Croes, l’entraîneur intérimaire en attendant l’arrivée de Fernando Da Cruz.

Un contexte particulier règne au Canonnier mais ces incertitudes prendront fin ce mardi lors de l’officialisation du rachat du matricule 216 par les Dogues. Olivier Croes reprendra alors son rôle initial de préparateur physique.

L’arrivée du LOSC bouchera-t-elle l’avenir des jeunes de l’académie mouscronnoise en équipe première ? Personne ne peut le certifier et il ne faut pas oublier que Da Cruz a dirigé le centre de formation Hurlu de juillet 2015 à janvier 2016.

Cette rencontre face au voisin dottignien a néanmoins permis de voir qu’il y avait de la qualité et qu’un énorme travail a été effectué depuis le retour de Philippe Saint-Jean en 2018.