Qu’on achète un vélo traditionnel ou un vélo à assistance électrique, la loi impose un équipement légal minimal. "Ce qui est commun aux deux, c’est de disposer de deux freins et d’une sonnette (audible à 20 m)".
L’éclairage est également obligatoire – fixé sur le vélo ou porté par le cycliste (avec des accessoires rétroréfléchissants par exemple) – la nuit ou en cas d’une faible visibilité (moins de 200 m). Pour ce faire, des catadioptres doivent se retrouver à l’avant (en blanc), à l’arrière (en rouge), sur les pédales (jaunes ou oranges) et sur les rayons des roues (jaunes ou oranges) ou sur les pneus (bandes réfléchissantes).
Pour ce qui est du cycliste, le casque n’est pas obligatoire, mais est fortement recommandé, en particulier pour les sportifs, pour les enfants ou pour les personnes âgées. Puis, au niveau de la tenue, le cycliste doit penser aux intempéries. "Comme on dit, il n’y a pas de mauvaise météo, il n’y a que de mauvais équipements ! C’est toujours très utile d’avoir une veste imperméable, une cape, un pantalon de pluie ou des systèmes de capote anti-pluie à rajouter sur son vélo. De ce côté-là, le cycliste n’a que l’embarras du choix."
Par ailleurs, l’un des gros fléaux en Belgique et en particulier dans les villes, c’est le vol : en moyenne ces dernières années, plus de 30.000 vélos sont volés chaque année d’après les statistiques de la police fédérale. "La première recommandation, c’est d’acheter au minimum un cadenas rigide – en particulier un cadenas en U – pour son vélo, voire d’en prévoir plusieurs. La manière d’attacher est également importante : toujours attacher au minimum le cadre, à un point fixe et en toutes circonstances, même à l’intérieur. De nombreux vols ont en effet lieu au sein même des habitations."
Contre le vol, Florine Cuignet conseille également de bien faire identifier son vélo. "En région bruxelloise depuis peu, un système de stickers a été mis en place avec un numéro unique et un QR code. Chacun peut ainsi s’assurer qu’un vélo n’a pas été déclaré volé. En cas de rachat, le numéro est donné au nouveau propriétaire."
En Wallonie, on retrouve toujours la gravure traditionnelle du numéro de registre national du propriétaire sur le cadre du vélo. "C’est un souci en cas de revente, puisque c’est le bien le numéro de l’ancien propriétaire qui s’y retrouve…"