Belgique

Une réforme de l'Etat n'est pas une priorité, sauf pour la N-VA

Bart De Wever

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Par Marc Sirlereau

Hier, pourtant, Bart De Wever et Paul Magnette évoquaient tous les deux les difficultés du pays. Avec des termes assez semblables. Jugez plutôt… Bart De Wever: " Il faut un nouveau système. La Belgique est presque finie. La Belgique à papa, ça ne fonctionne plus." Paul Magnette: " Chacun peut reconnaître que la Belgique ne fonctionne pas bien, qu'il faut la rendre plus efficace." 

Les pistes de solution diffèrent

C'est une évidence, les deux hommes ne prônent pas les mêmes solutions. Pour Bart De Wever, tout passe par le confédéralisme. Ce n'est pas, dit-il, " le séparatisme", la Belgique existe toujours mais chacun est maître chez lui. Paul Magnette avance lui notamment comme solution, et c'est tout l'inverse, la mise sur pied d'une circonscription fédérale avec des candidats qui se présenteraient partout dans le pays pour éviter, dit-il, " les doubles discours et des blocages comme maintenant." 

L'heure n'est pas à une réforme institutionnelle

Pour le président du PS, il n'y a pas débat à avoir maintenant sur une réforme institutionnelle. Sentiment partagé aujourd'hui à leur sortie du Palais par Conner Rousseau, le président du SP.A et par Georges-Louis Bouchez, le président du MR. " Cela ne peut être un préalable à la formation d'un gouvernement. Chacun est d'accord pour une modernisation de l'Etat mais ce sera pour 2024." La N-VA, poussée dans le dos par le Vlaams Belang, est donc plutôt isolée sur le sujet. 

 

Théo Francken était l'invité de matin Prem1ère ce mardi:

La réaction de la N-VA : interviews de Theo Francken

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