Lundi soir, lors conseil communal, Philippe Close, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles a dû faire face à un feu de questions à propos de sa nomination en tant qu'administrateur indépendant au conseil d’administration du Sporting d’Anderlecht.
Le bourgmestre a défendu l’intérêt d’occuper ce poste, notamment pour encourager le club de foot à se tourner vers les quartiers et la jeunesse bruxelloise. Il a également souligné qu’il s’agissait d’un mandat "totalement gratuit", "sans prise sur l’actionnariat", qu'il ne recevrait "aucun avantage" et qu'il continuerait "même à payer son abonnement, dans les tribunes populaires comme je le fais depuis des années".
"J'ai fait un choix, je l'assume complètement et nous verrons sur pièce", a-t-il-conclu.
Dans l’opposition, on reste sur sa faim. On attendait des balises plus claires sur de potentiels conflits d’intérêts, notamment autour de la rénovation du Stade Roi-Baudouin, qui se trouve sur le territoire de la Ville de Bruxelles.
Pour David Weystman et le MR : "Soit c’est 100 pc public et il n’y a pas de club résident, soit on choisit le partenariat et il faudra alors choisir un club résident, dans ce cas Anderlecht serait celui-là. Et donc, il y a bien conflit d’intérêts ", explique le chef de groupe.
Du côté du CD&V, Bianca de Baets estime ne pas avoir reçu de réponse satisfaisante : "Après tant de questions et de critiques, notamment dans la presse, j’étais persuadée que Philippe Close allait revenir sur sa décision. Or, il ne l’a pas fait et je pense qu’il a commis une erreur."