Braine a toutes les cartes en main pour son avenir européen

Un succès ce mardi soir face à Venise et les Castors seront quasiment sûres d’être reversées en EuroCup.

Christophe Kugener
Braine a toutes les cartes en main pour son avenir européen

Un succès ce mardi soir face à Venise et les Castors seront quasiment sûres d’être reversées en EuroCup.

Avec trois victoires chacune à… trois matchs de la fin de la phase classique, les formations brabançonne et vénitienne connaissent toute l’importance du duel qui les oppose ce soir.

Braine avait largement remporté l’aller (58-75) et doit encore se rendre à Cukurova, l’équipe turque que tout le monde annonce démobilisée. Vu les programmes respectifs, un succès assurerait pratiquement le reversement du team belge en EuroCup.

Bien partie dans sa série, l’équipe de Braine se mit à perdre ses repères lorsque son moteur Trahan-Davis toussota. Toujours sur le flanc ce soir, l’Américaine assista impuissante aux cinq défaites de rang de ses coéquipières qui auront la pression du résultat, même si ce n’est pas l’avis du coach Dusart.

"Il y aura bien sûr des ajustements tactiques par rapport au duel du 27 novembre dernier mais ça se jouera avant tout dans les têtes. La pression est sur Venise, pas sur nous. Le Power Rankings de l’EuroLeague nous avait mis à une peu glorieuse 16e place, donc nous aurons strictement tout à gagner."

La bataille sera également mentale pour Maxuella Lisowa. La jeune ailière ne veut pas que le groupe belge se pose trop de questions : "Comme face à Namur, il faudra de l’intensité dès la première minute. On doit être prêtes à 100 % dès le départ pour éviter de courir au score. Par rapport à notre victoire dans le Clasico, je pense qu’il faudra être beaucoup plus vigilant au rebond défensif."

Des rebonds offensifs, Namur en attrapa 16 samedi, Venise en avait gobé 12 en novembre 2019. Sans conséquence car les Castors étaient en verve au niveau de la réussite aux shoots.

"J’ai apprécié notre sérieux et notre sérénité à Namur. On a pris le match par le bon bout et j’espère qu’on abordera Venise avec la même énergie", renseigne le coach satisfait du comportement collectif mais aussi des individualités. "À l’intérieur, Siksniute et Tobin ont assuré. Mes meneuses Ortiz et Diawakana ont apporté du rythme en attaque et Wallace a retrouvé le chemin du panier. Il n’y a que Handy qui est restée en rade avec ses tirs."

Venise doit rappeler de bons souvenirs à l’Anglaise qui avait fait un bon match. Avec le rebond, la réussite aux tirs extérieurs sera l’autre clé de la rencontre.

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