Avec Robbie Rensenbrink, Anderlecht dit adieu à son icône des seventies
Aux Pays-Bas, le séisme est moindre qu’au moment de la disparition de Johan Cruijff. Pourtant, un illustre acteur du football total des années 70 s’est éteint. Sa gloire, Robbie Rensenbrink la doit principalement à ses années en Belgique et surtout avec le maillot du Sporting d’Anderlecht, quand le club mauve était tout simplement un grand d’Europe.
Rensenbrink, un patronyme dont le seul prononcé agit comme une madeleine de Proust aux oreilles des supporters anderlechtois. L’écho jouissif d’un temps que les moins de… 40 ans ne peuvent pas connaître.
Phénomène en Belgique, Robbie Rensenbrink n’a jamais joui d’une notoriété analogue dans le pays qui l’a vu naître qu’en Belgique. « Aux Pays-Bas, personne ne m’appelle Robbie. Là-bas, c’est Rob. Robby ou Robbie, j’aime bien ça, c’est typiquement belge, ces diminutifs dégagent une forme de tendresse », a-t-il expliqué à de nombreuses reprises. La Belgique lui a tout apporté ou presque : la notoriété internationale (deux finales mondiales comme joueur du Sporting), un palmarès national et international (3 finales européennes d’affilée entre 1976 et 1978 avec Anderlecht, dont deux gagnées) et l’amour inconditionnel du public anderlechtois pour sa star.
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