“Une petite finale” pour les Virtonais
Virton peut réaliser une bonne affaire contre le Beerschot en vue de la deuxième tranche.
- Publié le 25-01-2020 à 13h32
Virton peut réaliser une bonne affaire contre le Beerschot en vue de la deuxième tranche.
La bagarre pour le gain de la 2e tranche ne fait que commencer. Après huit journées, sept formations - seul Lokeren est hors course - se tiennent en trois points. Le trio Westerlo-Lommel-Beerschot occupe le leadership. Battus par Lokeren, les Virtonais ont relevé la tête à Roulers. "Nous avons réagi, avec la manière. Cette défaite à domicile me reste en travers de la gorge. On a grillé un joker il y a quinze jours."
La venue des Anversois (+1) ressemble à une petite finale. "Oui, l’opportunité est double : les dépasser et envoyer un vrai message à l’ensemble de la série", assure l’entraîneur Christian Bracconi qui réfute la pression. "Ma priorité est le jeu que nous allons produire. D’un autre côté, l’esprit de compétition est important. Il est perceptible en semaine. Tant mieux."
Efficace en déplacement, le Beerschot apprécie davantage faire le jeu loin de ses bases. Un adversaire soutenu par 300 supporters - le match est classé à risque - au courant du coup de gueule côté luxembourgeois mercredi. "On a déjeuné", précise le T1. "Les garçons se sont réunis. Ils sont venus, en délégation, dire au staff qu’ils souhaitaient marquer le coup en raison des retards de payement (salaires et primes de décembre). Il a pris acte."
Un footing a remplacé l’entraînement prévu l’après-midi. Décidément, il se passe toujours quelque chose depuis la reprise du club par le mécène Flavio Becca. "Que les choses soient claires : il n’y avait aucune virulence mais, simplement, ils voulaient sensibiliser la direction qui les/nous soutient. Je n’ai aucune crainte quant à l’implication des garçons ce week-end."
Opéré au nez hier, Jordanov est forfait pour une durée indéterminée. François pourrait le suppléer au poste d’arrière droit. "C’est une éventualité. J’ai deux, trois idées", dixit Christian Bracconi.
le noyau : Moris, Dupire et Rousseau ; François, Angiulli, Malget, Prempeh, Danté, Sylla ; Stelvio Cruz, Couturier, Lecomte, Ribeiro, Claes, Lapoussin, Vanzo ; Turpel, Joachim, Ramalingom.
Jordanov (nez), Koré (cheville), Laurienté, Lazaar et Soumaré ne sont pas repris. Kocabas n’est plus en odeur de sainteté. Kali, Bojic, Triboulet et Serwy se cherchent un nouvel employeur.