Georges-Louis Bouchez l’unitariste: entre faux pas et cri du cœur
Dans ses habits d’informateur royal et de président, le libéral s’affiche « unitariste ». « C’est un idéal », tempère-t-il, en voulant ouvrir le débat de l’efficacité de l’Etat. Pour plus d’un bleu, « ce n’était pas le moment ».
Président depuis le 29 novembre, informateur royal depuis le 10 décembre, Georges-Louis Bouchez a-t-il commis son premier faux pas ? Le moins que l’on puisse écrire est que ses déclarations dans le magazine Wilfried ont secoué et occupé le Landerneau politique ce jeudi, MR en tête. Il a en effet affirmé : « Je suis unitariste. (…) Moi, je suis pour un État unitaire. Je ne parle pas d’efficacité quand je vous dis ça, mais d’attachement sentimental. (…) Aucune réforme de l’État n’est efficace. (…) Je ne connais pas une seule compétence régionalisée qui soit mieux organisée aujourd’hui qu’elle ne l’était au niveau national. (…) Si jamais on devait procéder à une évaluation des six réformes de l’Etat, je peux déjà vous donner la conclusion : on doit tout remettre au niveau national. (…) Si ça ne tenait qu’à moi – mais je ne suis pas tout seul –, on remet tout à un niveau central. »
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Posté par PICKART GEORGES, dimanche 26 janvier 2020, 10:59
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Posté par Chalet Alain, vendredi 24 janvier 2020, 16:50
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Posté par Petitjean Marie-rose, vendredi 24 janvier 2020, 16:36
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Posté par Chalet Alain, vendredi 24 janvier 2020, 16:57
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Posté par Carton Vincent, vendredi 24 janvier 2020, 10:23
Plus de commentairesVivons-nous dans une dictature ou dans une démocratie? Je suis très loin de partager la plupart des idées de M. Bouchez. Pourtant je ne peux résister à l'envie de le défendre dans ce cas. Il semble très bien faire son job d'informateur, semble envisager les différentes possibilités (rares pourtant) sans vouloir imposer quoi que ce soit, c'est une qualité. Alors, pourquoi lui refuser le droit, comme à chaque citoyen, de formuler son opinion? Tant qu'il respecte sa mission, tout va bien, mais il a le droit d'être unitariste et de le proclamer. Même s'il est bien trop tard pour revenir en arrière...
Unitaire ou scindée, la Belgique sera plus facile à gérer que le monstrueux brol actuel. Et nous pourrons réduire les impôts.
Il m'est difficile de voir un "cri du coeur" dans la déclaration de M. Bouchez, déclaration bien calibrée pour susciter. la sympathie de certains et pour attirer autant que faire se peut l'attention sur sa personne. Par ailleurs, il est loin d'être le premier à dire que certaines compétence seraient exercées plus efficacement au niveau fédéral. D'autre part, il me paraît abusif d'insister sur la "jeunesse" de M. Bouchez : il n'est certes pas très âgé mais c'est un politicien "à l'ancienne" ; il ne suffit pas de se coiffer avec un pétard et de mettre du gel dans ses cheveux pour être jeune : ces particularités sont surtout le signe de l'attention que l'on se porte à soi-même.
Rejeter les âneries actuelles fait au contraire de M.Bouchez un politicien très moderne et en avance sur son temps.
Deckers Björn Il n'y a qu'en Flandre où se pose le problème de la langue. Dans une génération, le flamand (tout comme le wallon l'a été) aura disparu et je m'en réjoui. Petit esprit :-)