Charline Van Snick s’offre le bronze à Tel Aviv !
La Liégeoise s’est imposée grâce à une immobilisation face à la Polonaise Pienkowska, après être passée par les repêchages suite à sa défaite en quarts de finale, des œuvres de la Japonaise Maeda...
- Publié le 23-01-2020 à 17h25
- Mis à jour le 24-01-2020 à 13h48
La Liégeoise s’est imposée face à la Polonaise Pienkowska, après être passée par les repêchages suite à sa défaite en quarts, des œuvres de la Japonaise Maeda...
Charline Van Snick n’a pas manqué son début d’année olympique ! Engagée à Tel Aviv, la Liégeoise y a, en effet, décroché la médaille de bronze, aux dépens de la Polonaise Pienkowska. De quoi la rassurer sur son potentiel après sa désillusion du Masters, où elle avait été éliminée d’emblée.
"Charline avait faim de compétitions et soif de victoires car elle avait terminé l’année 2019 sur une énorme frustration lors ce Masters. Le changement de certaines règles d’arbitrage ne l’a pas avantagée. Elle essaie de s’y adapter dans sa manière de combattre, à la fois techniquement et tactiquement. Mais, certains mouvements étant instinctifs, ça ne s’opère pas sur un claquement de doigts..." expliquait Cédric Taymans.
En attendant, ce premier rendez-vous de la saison s’est révélé particulièrement positif. Certes, la Liégeoise a concédé une défaite face à la Japonaise Maeda, n°40 au ranking olympique, mais elle s’est bien rattrapée en écartant l’Israélienne Primo, qui la devance de deux rangs (n°9 pour n°11). Surtout, Charline y a mis de la vivacité, plaçant une attaque debout et terminant au sol sur un étranglement.
Une victoire qu’elle a confirmée contre la Polonaise Pienkowska ! Après un round d’observation, au cours duquel elle a encaissé une pénalité pour… passivité, Charline a immobilisé son adversaire pour s’imposer...
Logiquement exemptée du tour initial, Charline s’était, auparavant, débarrassée de la Géorgienne Janashvili avant de devoir s’employer face à la Hongroise Pupp, n°24. La Liégeoise dut, en effet, attendre 2’58 en prolongation pour s’imposer sur une troisième pénalité infligée à son adversaire.