Les radars fixes de Wavre livrent leurs premiers résultats : environ 5 % d’automobilistes en infraction !

Les premiers résultats des cinq radars fixes sont pour le moins interpellants.

Sarkis Geerts
Les radars fixes de Wavre livrent leurs premiers résultats : environ 5 % d’automobilistes en infraction !
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Les premiers résultats des cinq radars fixes sont pour le moins interpellants.

La zone de police de Wavre les a attendus pendant longtemps et ils sont enfin opérationnels. Les cinq poteaux fixes pouvant accueillir le radar mobile flashent, tour à tour, depuis quelques mois. Ils sont placés à la chaussée de Bruxelles, à hauteur de la crèche Joyeux Lurons ; à la chaussée de Namur (N4) à hauteur de la pompe Lukoil et Mpro ; au boulevard de l’Europe à proximité de la pompe à essence Q8 ; et à la chaussée de Louvain (Basse-Wavre) juste après Cartronics.

Après quelques mois d’activité, les contrôles livrent enfin leurs vérités. Et les résultats sont pour le moins interpellants.

Entre le 12 novembre dernier et le 21 janvier, 572 500 automobilistes ont été contrôlés. Parmi eux, 30 000 étaient en infraction, ce qui représente environ 5 % du total. Tous ne flashent pas autant de fois. C’est celui de la N4 qui crépite le plus avec 10 % d’automobilistes en infraction : sur 122 000 véhicules contrôlés, 12 000 sont en excès de vitesse.

"Je ne suis pas trop étonné par ces chiffres, reconnaît le chef de corps Bernard De Maertelaere. Mais ça m’inquiète car il y a une école tout près du radar au boulevard de l’Europe. Ça veut dire qu’ils rentrent dans une zone 30 au-delà de 50 km/h (le radar est placé juste après la zone 30 vers le centre-ville et flashe dans les deux sens, NdlR) . Quand je vois ces chiffres, je me dis qu’on a bien fait de le placer là."

S’il y a bien eu 30 000 excès de vitesse, ça ne veut pas dire que la zone de police wavrienne a verbalisé autant de fois. Il faut en effet tenir compte de la vitesse corrigée et donc de la marge de 5-6 km/h dans laquelle la police ne verbalise pas. Ce n’est donc qu’au-delà de 56 km/h (ou 76 km/h pour celui de la N4) que l’automobiliste reçoit un P.-V.

Mais cette largesse ne va durer longtemps : des sanctions administratives régionales seront bientôt appliquées pour les excès de vitesse compris entre 1 et 20 km/h au-delà de la limite autorisée. Ce qui signifie que le contrevenant sera verbalisé dès 51 km/h en agglomération.

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