Depuis ce lundi 8 heures, le bruit des tronçonneuses et des broyeurs résonne sur les hauteurs de la citadelle de Namur. Des arbres sont abattus, une cinquantaine, situés sur le tracé du futur téléphérique le long des pentes de la citadelle. 50 arbres sur les 2000 que compte le site. La Ville précise qu’aucun arbre remarquable n’est menacé. Le choix des arbres s’est fait en concertation avec le DNF, le département de la nature et des forêts, et le tracé choisi est celui "qui impacte le moins le paysage de la citadelle" assure Michel Jehaes, chef du département des voies publiques de Namur. Il précise que pour abattre le moins d’arbres possible, ils ont été géolocalisés à l’aide de drones. "Il y a des normes, un couloir d’une certaine largeur bien spécifique doit être légalement dégagé. Mais pour éviter une saignée type rangée coupe-feu comme on peut en voir dans certaines forêts, on va replanter des arbustes qui atteindront quatre à six mètres de haut". Dans un deuxième temps, certains arbres vont aussi être élagués pour ne pas gêner le passage des cabines.