D3B amateurs: Ciney appelle à la mobilisation générale avant la réception de Meix
Ce n’est pas la première fois de la saison que le coach cinacien Claudy Verlaine en parle. Comme ses prédécesseurs Roch Gérard, Xavier Thiry ou Alexandre Chteline, le T1 regrette le climat qui règne autour de l’équipe première, lié aux pressions et au mécontentement de certains parents de joueurs au sujet du temps de jeu de leur fils.
- Publié le 18-01-2020 à 07h30
Ce n’est pas la première fois de la saison que le coach cinacien Claudy Verlaine en parle. Comme ses prédécesseurs Roch Gérard, Xavier Thiry ou Alexandre Chteline, le T1 regrette le climat qui règne autour de l’équipe première, lié aux pressions et au mécontentement de certains parents de joueurs au sujet du temps de jeu de leur fils.
"J’ai personnellement mis un holà à cela. Quand un premier parent est venu me trouver, je n’ai pas repris son joueur pendant deux semaines. Je n’ai jamais plus eu d’ennuis directs avec les parents mais cela passe plus souvent par mes adjoints ou via le délégué. On sent une chape de plomb dérangeante pour tout le monde. Certains sont tout le temps dans une logique d’affrontement. L’occulter serait une erreur et ne pas en parler serait une faute" , explique Claudy Verlaine.
En poste depuis septembre, ce dernier confirme qu’en talent pur et individuel, il n’a peut-être jamais eu d’aussi bons joueurs à sa disposition. "Mais collectivement, il manque cette prise de conscience dans le positionnement. Mardi à l’entraînement, on a fait des oppositions en 6 vs 6. C’était kif-kif entre jeunes et anciens. Mais dès qu’il y a eu des duels et des buts, là il n’y avait plus photo. Certains joueurs s’étonnent d’être écartés mais ils ont eu 18 matchs pour montrer des choses et ils ne l’ont fait qu’épisodiquement. Je peux comprendre qu’un papa ou une maman s’attende à voir son fils continuer à jouer s’il a déjà été repris mais je dois m’incliner devant les résultats et prestation."
L’urgence de la situation ne permet plus à Ciney de compter uniquement sur ses jeunes. "Cela fait quatre mois que j’essaye d’inculquer certaines choses à mes joueurs. En une rencontre, les cinq renforts m’ont démontré qu’ils avaient déjà tout ça en eux. Choisez n’a par exemple jamais été aussi bon qu’à Sprimont cette saison, grâce à la présence des autres."
Plutôt que de prêcher chacun pour sa chapelle, Claudy Verlaine veut lancer un message de bienveillance. "Si j’étais parent de joueur, j’imaginerais plutôt une mobilisation pour soutenir et encourager l’équipe qui irait des plus petits du club jusqu’au plus vieux."
Ce samedi, les Cinaciens abattront face à Meix-devant-Virton, avant-dernier, leurs dernières cartes.