Des caméras sur les policiers: une phase test dans la zone Bruxelles-Ixelles
D’après le bourgmestre de la Ville, Philippe Close (PS), les bikers et la direction « proximité intervention » procéderont à l’essai qui fera l’objet d’une évaluation à l’issue de la période de trois mois.
La zone de police de Bruxelles-Ixelles va procéder durant trois mois à un test d’interventions à l’aide de bodycams. Un nombre d’agents limité à 35 seront ainsi équipés. Le conseil communal de la Ville a donné lundi son feu vert à l’unanimité à la mise en œuvre de cette phase-test. Le feu vert du conseil communal d’Ixelles devrait être donné d’ici la fin du mois de janvier.
D’après le bourgmestre de la Ville, Philippe Close (PS), les bikers et la direction « proximité intervention » procéderont à l’essai qui fera l’objet d’une évaluation à l’issue de la période de trois mois.
Selon le bourgmestre, la zone de Bruxelles-Ixelles sera la plus importante à se livrer à pareille expérience. Le coût de l’opération se situe dans une fourchette allant de 600 à 1.600 euros par agent. L’ensemble de la phase-test engendrera une dépense de quelque 120.000 euros (100.000 pour les caméras ; 20.000 pour le serveur).
Si toute la zone devait être équipée de la sorte, le montant en jeu serait de plusieurs centaines de milliers d’euros, a affirmé M. Close.
Durant les opérations, la caméra fonctionne en permanence. Les images écrasent au fur et à mesure les plus anciennes.
Si l’agent de police souhaite conserver les images de certains faits, il doit appuyer sur un bouton. Le stockage des images commence à partir d’un délai de 90 secondes avant cette action.
L’accès aux images est destiné à objectiver la situation en cas de plainte.
Le bourgmestre a enfin précisé que le projet bénéficiait d’un accueil plutôt positif dans la zone de police.
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