Chez Toyota, les clients sont… les "vendeurs" !
Le constructeur japonais a trouvé une technique de pub-vente assez particulière et fait de ses adeptes des ambassadeurs de la marque
- Publié le 13-01-2020 à 07h13
- Mis à jour le 13-01-2020 à 07h15
Le constructeur japonais a trouvé une technique de pub-vente assez particulière et fait de ses adeptes des ambassadeurs de la marque
Au Salon, les constructeurs, du moins certains d’entre eux, font preuve d’une ingéniosité assez étonnante. Il faut dire que l’expo du Heysel est LE moment de l’année le plus important pour eux ainsi que pour les concessionnaires puisqu’on sait que plus de 30 % des ventes se réalisent grâce au Salon de l’auto. C’est énorme !
Il faut le dire aussi, dans le passé, ils jouaient pas mal la carte de la séduction, avec des filles au look de mannequin pour attirer le regard des visiteurs… et le dévier, bien entendu, vers les voitures. Des jeunes femmes à la tenue parfois minimaliste, on s’en souvient. Cette époque-là est définitivement révolue, même si les hôtesses, aujourd’hui habillées plutôt strictement, sont toujours bien présentes… et souriantes !
Le temps est maintenant à la sobriété efficace et à l’originalité. Chez Toyota, nous avons été intrigués, dès les premiers jours, par ces personnes en veste rouge… Ferrari, qui, dans le dos, porte, entre autres, l’inscription “Proud Hybrid Driver. Ask me why !” (Fier conducteur d’hybride. Demandez-moi pourquoi !).
“En effet, nous avons pensé à cette technique interpellante pour le Salon, explique Stephan Lesuisse, en charge de la communication pour Toyota. On a fait de nos propres clients des ambassadeurs de la marque ! Ils sont directement reconnaissables à la veste qu’ils portent et qui invite les autres visiteurs à leur poser des questions à propos de l’hybride. On s’est orienté vers cette solution originale car qui est mieux placé qu’un client satisfait pour partager son expérience de l’hybride ? Avec 92 % d’entre eux qui referaient le même choix, Toyota a sur qui compter !”
Un essai virtuel au Salon
Mais ce n’est pas tout. Vous savez certainement qu’il est évidemment possible d’effectuer un essai de voiture dans le cadre du Salon. Le problème est, qu’avec le monde qu’il y a (déjà plus de 100 000 visiteurs après les journées de vendredi et de samedi), il faut s’inscrire sur une liste d’attente et faire preuve de pas mal de patience.
‘Nous avons imaginé, dès lors, de manière plus pratique, une expérience en réalité virtuelle. Le visiteur est invité à mettre un casque 3 D et se retrouve en direct sur le siège passager d’une hybride sillonnant la Belgique : un test grandeur nature lors duquel ils peuvent, là aussi, poser toutes leurs questions aux personnes les mieux placées pour y répondre. C’est donc en restant bien au chaud, dans les palais du Heysel, mais dans des conditions réelles que ces visiteurs peuvent découvrir et discuter de ces voitures.”
Virtuel certes, le test mais, au moins, le mot réalité prend ici tout son sens.