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Georges-Louis Bouchez: «Le temps des petits intérêts est révolu»

«Chaque jour qui passe sans gouvernement ne fait que renforcer les populistes», a également déclaré l’informateur royal lors d’un congrès de ce parti ce dimanche.

Temps de lecture: 2 min

L’informateur royal Georges-Louis Bouchez a pressé dimanche les partis politiques associés au processus de formation d’un gouvernement fédéral à se mettre à table pour entamer cette formation, sans quoi les populistes continueront de se renforcer en Belgique.

«Huit mois après les élections, le temps des hypothèses, des rumeurs, des petits intérêts personnels ou partisans est révolu», a affirmé M. Bouchez qui, sous sa casquette de président du MR, présentait à Wavre ses voeux aux militants. «Il est plus que temps de se mettre à table pour former un gouvernement», a ajouté le Montois qui, avec le président du CD&V Joachim Coens, est attendu lundi chez le Roi pour lui faire rapport de leur mission d’information.

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M. Bouchez a répété que «personne n’aura la coalition de ses rêves», alors que le CD&V a multiplié ces derniers jours ses demandes à constituer un gouvernement avec la N-VA, ce que, côté francophone, PS et Ecolo rejettent.

«En marche pour 2020»

Le nouveau président des libéraux, qui a choisi le slogan macronien «en marche pour 2020», épouse aussi la focalisation du président français sur le combat contre les populistes. Ce sont eux les seuls vainqueurs du scrutin de mai dernier en Belgique, a-t-il dit en citant le PTB et le Vlaams Belang.

«Chaque jour qui passe sans gouvernement ne fait que renforcer les populistes. J’exhorte donc l’ensemble de mes collègues à former un gouvernement le plus rapidement possible, car il est toujours possible de constituer un projet enthousiasmant, fort et crédible, dans l’intérêt du pays».

Un autre Montois, le ministre-président wallon Elio Di Rupo, avait lui appelé jeudi à ne pas précipiter d’élections anticipées au risque d’une victoire annoncée des extrémistes.

 

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13 Commentaires

  • Posté par Debrabander Jean, dimanche 12 janvier 2020, 19:16

    Et les petits intérêts de GBL, ce petit arriviste, bloqué à Mons, bloqué au Fédéral, remisé au Sénat, qui joue à l'homme d'Etat ?

  • Posté par Chalet Alain, dimanche 12 janvier 2020, 19:24

    GBL n'est pas plus arriviste que les autres. Et franchement, bien que fort jeune, il a mieux travaillé que la plupart des informateurs précédents.

  • Posté par Marco Ippolito, dimanche 12 janvier 2020, 17:33

    Démocratie.....trop compliqué de simplement prendre les vainqueurs des élections ? Jusqu'à atteindre une majorité,de gauche ou du centre ou de droite....en respectant la volonté des électeurs. Basique, non ? Suspendons légalement la rémunération de tout le monde jusqu'à ce que la volonté du peuple soit respectée et peut-être que cela bougera, quoique...Belgique, Belgique.....il est temps de s'agiter si tu veux encore que l'on parle de toi comme telle, quelle misère.

  • Posté par Lefèvre Jean-Luc, dimanche 12 janvier 2020, 14:59

    Combattre les populistes? Pourquoi cette urgence? Comme si les "populismes" dataient d'hier seulement, et pas d'avant-avant-hier? Comme si Belang et PTB avaient été les seuls à tenir un langage "populiste"? Pourquoi donc avoir autant tardé à ouvrir les yeux devant, par exemples, certaines attitudes d'un certain secrétaire d'état et d'un certain ministre de l'Intérieur toujours enclins à dénoncer le pouvoir judiciaire, la solidarité citoyenne et mieux incruster la peur qui fonde tous les populismes? a classe politique belge, tant flamande que francophone, récolte ce qu'elle a semé. Too late!

  • Posté par Debrabander Jean, dimanche 12 janvier 2020, 15:12

    Tout à fait d'accord. Il y a longtemps que tous les partis sont devenus populistes, cherchant à être "populaires", l'essence même de la démocratie. Les grands hommes d'Etat, mettant l'intérêt supérieur de la Nation au-dessus des "petits intérêts" de leur parti, vous en connaissez? "Jobs, jobs, jobs" n'était-il pas un slogan populiste ? Et "Eigen volk eerst" ?

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