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Maxime Prévot: «Nous allons tourner une page: celle du CDH» (vidéo)

Président du CDH, Maxime Prévot est l’invité du Grand Oral RTBF/Le Soir. Au menu : le congrès de lancement du processus de rénovation du CDH, la difficulté de former un gouvernement fédéral.

Temps de lecture: 2 min

«  Le solder, ce n’est pas le renier », souligne d’emblée Maxime Prévot. « On sait ce qu’on est aujourd’hui, on ne sait pas nécessairement ce qu’on sera demain. Moi j’invite au voyage. Peut-être avec une destination inconnue. Mais j’invite au voyage », continue-t-il. Quitte à penser « recomposition » ? Cette inconnue pourrait passer par une ouverture vers le MR ?

« Je pense que l’on sait vers où on n’a pas envie d’aller. On va en écrire de nouvelles à plusieurs bras, plusieurs mains, avec les citoyens, je ne vais pas dès lors maintenant dire ‘voilà l’épilogue’ ».

Amené à commenter l’actualité politique fédérale, Maxime Prévot va dans le même sens que de nombreux partis, dont le PS, à l’instar de son président, Elio Di Rupo : « On a tout à perdre avec de nouvelles élections. Rien n’est impossible, mais les gagnants ne seraient que les extrêmes. C’est pourquoi tout doit être fait pour éviter ce scénario, et c’est pourquoi nous sommes disponibles pour toute initiative constructive.

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À propos d’extrêmes, Peter Mertens et Tom Van Grieken ont donné fin décembre une interview croisée pour le quotidien flamand De Zondag. En couverture, une photo tout sourire des deux hommes politiques posant l’un à côté de l’autre. Un débat qui en a fait bondir plus d’un. Est-il normal de laisser une telle place à l’extrême droite et de débattre avec elle ? Pour le PTB, l’extrême droite doit se combattre corps-à-corps en débat.

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Côté francophone, c’est loin d’être la tendance. Alors, doit-on en arriver là ? « Le peut-on, oui. Est-ce qu’on doit, je ne crois pas. Partout en Europe, l’extrême droite progresse. En Wallonie, elle est absente, sans doute faute de leader charismatique. C’est aussi grâce au cordon sanitaire. En France, le cordon sanitaire n’existe plus. Aujourd’hui Marine Le Pen arrive au second tour ». Pour Maxime Prévot, il ne doit pas y avoir de débat : « Nous ne sommes pas sur le même niveau d’intelligence collective. En débat, l’extrême droite aura les propos les plus agréables à entendre, les plus populistes. Son opposant, rationnel, passera systématiquement pour le briseur de rêves ».

 

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