Luperto plaide pour une autre zone de police
- Publié le 10-01-2020 à 19h30
- Mis à jour le 11-01-2020 à 10h46
Le bourgmestre de Sambreville aimerait que la zone de police soit la même que la zone de secours Jean-Charles Luperto (PS) est le président de la zone de police Samsom (Sambreville&Sombreffe). C’est à ce titre que, ce vendredi matin, il a rassemblé tous les policiers de la zone pour la traditionnelle séance de vœux.
Après avoir souligné la qualité de l’engagement de Claude Grégoire, chef de corps au sein de la zone de police qui va bientôt profiter de sa pension et lui avoir adressé ses plus vifs remerciements, le bourgmestre est revenu sur l’avenir de cette zone. Et a remis sur la table l’idée de calquer la zone de police sur celle de secours, c’est-à-dire Sambreville, Jemeppe-sur-Sambre, Fosses-la-Ville, Floreffe, Mettet et Sombreffe. "La piste d’une fusion ou d’une éventuelle association avec nos voisins directs a d’ailleurs été énoncée et largement plaidée dans le cadastre du fonctionnement des zones de police, réalisé en 2017, par Monsieur le Divisionnaire Koekelberg" a expliqué Jean-Charles Luperto. Mais, a-t-il ajouté : "Si les Autorités administratives et policières de Sambreville et de Sombreffe sont convaincues de la plus-value d’une fusion ou d’une association, il n’en va pas de même à Jemeppe-sur-Sambre où l’on préfère pour l’instant continuer à œuvrer seul."
Pour le bourgmestre de Sambreville, "cela nécessite une implication de toutes les parties qui n’est, vous l’aurez compris, malheureusement pas encore à l’ordre du jour. C’est, de notre point de vue aussi respectable que regrettable. Mais le moment est à présent venu de formuler des vœux. Alors je relance le vœu que le dialogue à ce sujet se poursuive. Et comme le dit l’adage "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"
Pourtant, cette possible fusion a été quelque peu anticipée dans la conception du nouveau commissariat de police : "Le futur bâtiment a été légèrement surdimensionné notamment au niveau de l’accueil et du complexe cellulaire, mais également des bureaux afin de pouvoir éventuellement accueillir nos voisins et leurs détenus, dans l’hypothèse de cette redéfinition des frontières de notre zone qui me paraît inscrite dans les astres".
LEF